Fabrice Augé-Dedieu

Chanteur et comédien, il a collaboré aux représentations des « Contes d’Hoffmann » de Jacques Offenbach mis en scène par Jérôme Savary à Bercy en 2004, a joué et chanté » Le financier et le savetier » de Jacques Offenbach, collaboré à la création de comédies musicales, interprétant le roi de la mer dans « La petite sirène » au théâtre de Paris puis en tournée de 2007 à 2011, « La petite fille aux allumettes », « Big bang bulle – sauvons la terre », « Polarroïde ».
il a joué au théâtre les pièces de Christian palustran, Hassen Chaouche, Lili Caire-Kemet, Marie-Céline Lachaud, Emmanuelle Delle Piane.
Dans le domaine des musiques du monde, il a accompagné de nombreux artistes sur scène et a enregistré un album avec le quatuor « Tempo libre ».
Il dirige depuis 15 ans le choeur de « Ceux qui chantent debout » et a enseigné le chant à l’Essec, Centrale et l’université d’Evry.

BIO

La musique a toujours fait partie de la vie de Fabrice, comme un socle fondateur, un héritage transmis par ses parents. D’abord bercé par les grands de la chanson française, Ferré, Brel, Brassens, en 1973, il plonge dans le rock, subjugué par l’album Dark Side of the Moon de Pink Floyd. S’inspirant également des groupes ACDC et en France de Téléphone et de Trust (hard rock), il crée avec des “potes”, son propre groupe qui se produit régulièrement.

A partir de 1984, des influences “d’ailleurs” bousculent son univers musical avec notamment la découverte du sud africain Johnny Clegg, qui mêle textes anglo-saxons et musique occidentale à la langue et aux rythmes traditionnels zoulous pour dénoncer l’aparteid dans son pays. Ses succès internationaux, Asimbonanga et Scatterling of Africa ne sont qu’une infime partie de son riche répertoire. Depuis ce moment, la musique et les chants africains, et plus largement les chants traditionnels du monde, nourriront passionnément Fabrice même s’il continue encore un temps, le rock et la chanson française.

A partir de 1994, il cherche à améliorer sa technique vocale, se forme à l’ARIAM et rencontre le Quatuor Nomad composé de Valérie Joly (reconnue rapidement comme référente en matière de musiques du monde), Vincent Audat, Jean Yves Pénafiel et Marie Claude Vallez. Ces deux derniers font également partie du Théâtre du Lierre, compagnie qui monte des tragédies telles Oedipe Roi, Sophocle… tout en intégrant des musiques venues d’ailleurs. C’est auprès d’eux qu’il se forme sur plusieurs années. Cette période est aussi remplie de rencontres amicales et professionnelles déterminantes pour la suite de son parcours. 

En 1998, il quitte son métier de juriste et se lance comme chanteur puis comédien professionnel. Il collabore et joue de nombreuses comédies musicales et pièces de théâtre et vit la vie de saltimbanque aux rythmes des spectacles et des nouveaux projets qui se présentent. Voir si l’on cite ce qui suit ou pas  : il chante dans les “Contes d’Hoffmann” de Jacques Offenbach mis en scène par Jérôme Savary à Bercy en 2004 puis joue et chante dans “Le financier et le savetier” de Jacques Offenbach, collabore également à la création de comédies musicales, interprétant le roi de la mer dans « La petite sirène » au théâtre de Paris puis en tournée de 2007 à 2011, « La petite fille aux allumettes », « Big bang bulle – sauvons la terre », « Polarroïde »

L’année 2002 est riche en créations. Fabrice fonde, en septembre, l’association “Ceux qui chantent Debout” avec des proches (dont son amie de coeur Lisa Mimouni, très belle voix chaude tunisienne, aujourd’hui présidente d’honneur de l’association) et la même année il chante elle, sur l’album Tempo Libre, florilège de chants du monde a cappella à 4 voix.

Dès la première année, l’association compte une dizaine de choristes qui embarque pour l’aventure. Au programme : chants du monde, chants populaires, traditionnels, chants sacrés, de travail. 22 ans plus tard, la chorale compte quarante membres qui se retrouvent le mercredi soir, pour faire vibrer leurs cordes vocales et communier ensemble sous la direction d’un chef de chœur toujours aussi passionné.

Cette chorale, unique en son genre, est une aventure artistique et d’une certaine manière politique (au sens noble du terme). Ce qui anime Fabrice à travers ces chants, c’est d’initier aux différentes cultures du monde, différences humaines et linguistiques et à ce qui nous rassemble tout autant : la découverte, l’échange, le respect, l’amour de l’autre, la fraternité…Fabrice partage, avec plaisir, à ses choristes, son travail sur la musicalité, les rythmes et les arrangements inédits de certains chants. En 2023, il sort l’album Fada, oeuvre très personnelle et intimiste dont il est le principal auteur et compositeur.

 Le mot de la fin lui revient :

“22 ans plus tard, la passion n’est pas retombée, une quarantaine de chanteurs […], continuent de partager leurs voix, leurs sourires et leurs différences en faisant découvrir les chants d’ailleurs à des spectateurs Bretons, Nordistes, Normands, Parisiens et même à … Maisons-Laffitte.

Leurs valeurs sont l’unité dans la diversité. Sur tous les plans.

Ceux qui chantent debout, les êtres humains d’aujourd’hui, avec leurs origines mêlées et leurs chants ancestraux se dressent  pour donner à entendre ces objets vocaux non identifiés, qu’ils ont reçus par le biais de la transmission orale, comme jadis. […]

La paix au c(h)oeur, la force aux ventres, la douceur et l’émotion aux voix, ils vous guident, en leurs palais… aux mille et une merveilles.”