Biographie de Bérangère

Le chant, la musique m’ont toujours accompagnée.

Il y a d’abord les chansons françaises, enfantines et aussi des classiques d’avant et après-guerre, que me chantait mon père.
Dans le salon, il y avait l’énorme tourne-disque, son grand couvercle que l’on relève, le bras avec le saphir au bout, que l’on change régulièrement et qu’il faut poser délicatement pour ne pas rayer le disque.
A la maison, il y avait beaucoup, beaucoup de 45 tours, les chanteurs et chanteuses yéyés côtoyaient les chœurs de l’Armée Rouge aux voix profondes.
Puis, au tout début de l’adolescence, il y a le choc Kate Bush. Je m’enferme dans ma chambre du pavillon familial et je calque ma voix sur elle. Je passe et je repasse ses chansons. J’achète au fil des ans tous ses 33 tours, que j’ai toujours.

Et la même année – faste – Il y a le rock de Police…

Jeune adulte, je chante dans un groupe, nous faisons des reprises et nous nous produisons dans des fêtes, des mariages…
En 1992, je rencontre Fabrice Augé-Dedieu dans un studio d’enregistrement. Ensemble, nous suivons les cours de la soprane Cathy Missika, qui nous enseigne le chant baroque et me classe dans les coloraturs.

Journaliste, je travaille au Parisien, où j’ai notamment en charge des rubriques jazz et musique du monde. Je fais de magnifiques rencontres et j’emmagasine des sonorités variées et un nombre incalculable de CD.
Je fais partie du début de l’aventure de « Ceux qui chantent debout » et Fabrice me propose de venir et de coanimer le chœur.

Entretemps, j’ai suivi des cours de batterie… je me suis éclatée.
Aujourd’hui, je prends très au sérieux le fait d’imaginer des voix sur une mélodie existante et j’aime trouver des chants de contrées ou de langues originales.
J’aime ciseler les voix que je crée et je veille à ne pas dénaturer l’intention originelle du chant.
Je travaille sur l’interprétation, l’émotion portée